Exercer en tant que freelance : les clés pour réaliser la meilleure rupture de contrat

Annoncer son départ à son employeur n’est pas toujours chose aisée, surtout lorsqu’il s’agit de négocier les termes de sa rupture de contrat freelance. Vous désirez bénéficier de vos quelques droits pour décoller sereinement en tant qu’indépendant ? Vous vous demandez comment communiquer votre rupture de contrat avec votre supérieur ? Voici un super article pour vous guider : de la déclaration de votre volonté d’indépendance au choix de la meilleure forme de rupture contrat freelance en passant par les négociations de vos intérêts.

Quitter le salariat pour travailler à son propre compte : comment l’annoncer à la direction ? 

Quitter une entreprise pour exercer à son propre compte est une décision particulièrement délicate et comprend certains risques. Et pourtant, il s’agit souvent de la meilleure alternative lorsque l’ambiance n’est plus conviviale, le salaire moins compétitif ou simplement lorsque le désir d’indépendance titille énormément l’esprit. Vous avez enfin pris une ferme décision et ce qui vous stresse c’est comment le dire à votre employeur ? Et pourtant, il n’y a rien de compliqué.

A découvrir également : Impression de carte de visite à chaud : comment ça marche ?

Soyez juste assez direct en mettant en avant votre souhait d’indépendance. Laissez derrière vous les hésitations et soyez front dans votre déclaration. Dites à votre supérieur avec professionnalisme et clarté que vous désirez exercer en tant qu’indépendant. Et surtout, expliquez avec honnêteté les raisons qui peuvent vous pousser à prendre cette décision. Que ce soit un besoin d’autonomie, une augmentation de vos responsabilités familiales ou même l’envie de percevoir un meilleur salaire. Il n’y a carrément rien de mal à vouloir améliorer ses conditions de vie. 

Rompre contrat freelance : et si vous optiez pour le portage salarial ?

Lorsqu’il s’agit de rompre contrat freelance, deux options s’offrent à vous : la démission et la rupture conventionnelle. Mais cela va essentiellement dépendre du statut que vous désirez adopter après la rupture du contrat de travail. Certes, une rupture conventionnelle peut vous permettre de bénéficier d’un droit de chômage en cas d’échec ou baisse de votre activité. (Elle demeure indispensable lorsque vous désirez créer une EURL, une SASU ou une micro-entreprise). Mais cela risque fortement de mettre votre motivation à rude épreuve et même de vous faire perdre un client. Si vous décidez pourtant de se mettre en portage salarial, cette rupture n’est pas nécessaire. Une simple démission vous suffira pour partir d’une société. Le portage salarial se pose donc comme la meilleure alternative pour éviter les éventuels problèmes.

En parallèle : Protection des dirigeants : Les 3 types de dommages couverts par La Responsabilité civile pour les dirigeants

Récupérer un droit au chômage : la rupture conventionnelle est-elle la seule option ?

Si vous avez carrément besoin d’obtenir un droit au chômage auprès de votre employeur, la rupture conventionnelle n’est pas le seul chemin à prendre. Si vous décidez par exemple travailler sous le statut du portage salarial, cela signifie que vous démissionnez d’un contrat CDI pour en signer un autre CDI. Vos droits initiaux sont donc gardés durant un certain temps. Cela dit, une fois la déclaration de votre départ annoncée à votre supérieur, assurez-vous de bien négocier les termes de votre contrat afin de bénéficier de vos droits et de réduire les délais. Ainsi, vous pouvez quitter sereinement le salariat pour exercer à votre propre compte.

Catégorie de l'article :
Copyright 2023. Tous droits réservés